Paris Manga 10

Pour sa dixième édition Paris Manga a laissé l’espace Champerret pour un hall de la Porte de Versailles, offrant encore plus de place à ses visiteurs. Le succès était au rendez vous, la queue des pré ventes commençant dès la grille d’entrée. Présent uniquement le dimanche, c’est à 10h30 que j’ai pu franchir les caisses et découvrir cette nouvelle édition. Après un tour complet du salon, la joie laissait la place à la déception. Toujours plus grand, toujours plus de boutiques… et des espaces animations et dédicaces de moins en moins agréables.

La partie dédicace était refoulé dans un coin en parallèle des allées des boutiques, sans indication claire et sans mise en valeur. Pour cette édition, deux scènes étaient présentes. La scène principale offrait la même disposition que celle que l’on connaissait à l’espace Champerret, avec cette fois une délimitation en hauteur des plus moches (côté sécurité, le samedi une planche visible sur la scène bouchait un trou, le dessous de scène n’étant qu’un empilement de bric et de broc). La seconde scène, nommée scène Syfy, atteignait à peine les 2x3m et avait pour ambition d’accueillir la sélection pour l’Eurocosplay. Devant cette scène, des barrières de sécurité protégeaient la scène d’une foule qui se pressait debout pour assister au concours. Il me semble incompréhensible de faire passer un concours sur une scène prévue pour des concerts, sans permettre à un public qui se veut toujours plus proche de s’asseoir. On m’expliquera également la logique de faire chevaucher deux concours cosplay sur le planning.
Je passe sur les nombreux stands de katanas, n’étant pas fan de cette ustensile de cuisine pour la découpe du saucisson, et sur les autres qui proposaient toujours autant de produits non officiels (regardez l’excellent Tokyo Café tournée en 2009 pour prendre la mesure du non officiel).

Que du négatif me direz vous en lisant ces lignes… oui mais pas totalement. La grande satisfaction fut de trouver un coin où poser trépieds et flashs, toujours à côté des toilettes… d’ailleurs allez savoir pourquoi les murs blancs sont toujours ceux des toilettes. Les photos présentées plus bas en sont issues. L’autre grande satisfaction était la sélection pour l’Eurocosplay et les magnifiques costumes présentés. Félicitation à Mathoz pour sa victoire, en Big Daddy de Bioshock, à Myv arrivée deuxième, en Mme Red de Kuroshitsuji, et à Kirae arrivée troisième, en Griselda d’Odin Sphere.

Le bilan général pourrait s’écrire tel un slogan : Paris Manga… un arrière goût de convention.